Un grand événement en Allemagne en 2006, c’est la coupe du monde qui se déroule… en Allemagne !
Nous en avons grandement profité pendant notre année Erasmus ! Soit on allait au biergarden profiter du match devant une petite bière à Worms, soit on se déplaçait dans une ville. Même si nous n’étions pas dans le stade, nous étions en immersion complète par l’ambiance puisque des écrans géants étaient installés partout dans toute la ville.
Le parcours du combattant !
Première mission – monter dans le train à Worms. Train arrivant complètement blindé, un monde pas possible, complètement excité.
Deuxième mission – sortir du train en arrivant (je vous passe les correspondances). Quai bondé, des gens bariolés de toutes les couleurs, criant, chantant, buvant. Des tarés qui courent avec leur drapeau sur le quai…
Troisième mission – trouver des drapeaux à acheter et se peinturlurer la figure sinon on est « has-been » (assez facile pour trouver).
Quatrième mission – se déplacer ! Parmi le peuple en tous genres, les nus sous le drapeau, les peintures sur tout le corps, les châteaux de bière, les hystériques au chapeau en ballon… et j’en passe. Dans les rues, c’est la grosse fiesta !!
On se trouve un endroit devant l’écran et on participe… On saute, on s’insulte, on nargue son voisin de gauche qui est pour l’équipe adverse. Et puis on danse, on hurle, on chante, on se prend dans les bras… Et ça peut durer toute la nuit. C’est difficile à écrire mais c’est tellement c’est intense.
Et puis on prend le premier train du lendemain pour rentrer et on dort dans le train.
Les villes de match : Frankfurt (plusieurs fois), Kaiserslautern…
Frankfurt… Une ville géniale pendant la coupe du monde !
Avec l’écran géant sur le Main, j’ai trop de bons souvenirs avec les matchs de l’Allemagne, France – Brésil et la Final France – Italie !
Pour la finale, nous étions entourés d’Italiens dans les tribunes, 7 Français pour 100 italiens :-s
Et là, le coup de boule de Zidane AÏE !! Nous ! Français ! Ce n’était plus trop la joie… Retour sur terre et déception ! On m’a interviewé à la fin du match, dans ma colère, j’ai dit : das ist das Ende der Welt (c’était la fin du monde)
Le dimanche 9 juillet 2006… J’avais un partiel le lendemain à 10h, mais je ne me suis pas levée. Heureusement que j’avais bien travaillé le premier semestre :-s
France en finale, personne n’y croyait. Les Allemands me disaient tous que l’équipe française était composée de papis et que nous n’irons pas loin… En tout cas, nous sommes allés plus loin qu’eux. Et bing !